idée-s

Contributions sur les systèmes d’information et le réseautage dans la Santé.
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Contributions sur les systèmes d’information et le réseautage dans la Santé.
publiées sur
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jeu

jeudi 11 septembre 2008  -> Ecrire

Frontière

Les mondes virtuels représentent pour certains de nouvelles occasions de vivre des situations impossibles ou interdites dans la vie réelle. Loin d’être des occupations négligeables, ces formes de jeu suscitent de véritables passions et entrent jusque dans l’idée que l’homme se fait par lui-même. Tout en reculant les frontières de nos vies, elles dessinent cependant les limites d’une libération qui n’a d’issue qu’imaginaire et révèlent le malaise d’une conscience contemporaine incapable de coïncider avec sa propre histoire.
Nathalie Sarthou-Lajus – Etudes n° 4093 p 231 – Sept 2008

jeudi 04 septembre 2008  -> Ecrire

protection

Une économie moderne nécessite aussi une prise de risque. On prend plus volontiers des risques si le système de protection sociale fonctionne bien. La protection sociale est plus efficace que le protectionnisme. Et une protection sociale insuffisante engendre d’autres dépenses, publiques et privées, pour protéger les propriétés et incarcérer les criminels. Or une année en prison coûte plus cher qu’une année à Harvard !
JOSEPH E. STIGLITZ – La croissance, c’est la gauche ! Les Echos 2/9/08

jeudi 28 août 2008  -> Lire…

Poids du réel

Parce que nous considérons que toute souffrance est un état pathologique. La grande nouveauté de ces dernières décennies, c’est de médicaliser la souffrance, comme de médicaliser la mort, le deuil. Cela revient à faire passer l’idée que la normalité, c’est le bonheur.[…] Finalement, le recours au médicament arrange tout le monde.
Serge Hefez – interview à propos de l’appel « Contre l’abus d’antidépresseur » Août 2008

Ne voir dans la souffrance qu’un symptôme à réduire sans davantage prêter l’oreille à ce qui cherche à s’y dire avec tant d’insistance, revient à se comporter en apprenti sorcier ou en grand prêtre d’une société qui nie la mort tout autant que le désir de l’homme. […] La souffrance nous situe au carrefour ou à l’entrecroisement de la réalité matérielle, de la réalité psychique et de la réalité du désir.

Denis Vasse – Le poids du réel, la souffrance – p 43 – Ed. Seuil 1983

jeudi 21 août 2008  -> Ecrire

conscience

Le sport de haut niveau est devenu un laboratoire de la performance humaine et technique qu’il explore sans limites. Dans le monde de l’entreprise ou de l’école, on s’interroge, même si c’est seulement pour se donner bonne conscience, sur les méfaits du culte de la performance, sur la création contre-productive de stress, sur les rythmes scolaires… Rien de tel dans le sport. Pas l’ombre d’un questionnent éthique […] C’est pourquoi ce domaine est passionnant à observer parce que s’y énoncent de façon brute des problèmes que, tôt ou tard, nous aurons à penser.
Isabelle QUEVAL entretien Télérama 3056-57 – 11 Août 2008

jeudi 14 août 2008  -> Lire…

Jeudi chtimi

Ch’tiot i a atrapé l’kinntousse, el rouviu, les pokètes volantes

Os avez quèke-cose a faire boulir les glaches ?

In n’incrache pon un pourchau à l’iau clère !

(pause santé mi-Août de Jeu d’idées dans un estaminet du nord…)

jeudi 07 août 2008  -> Ecrire

Bizarre

Cela peut sembler bizarre, je sais. Pour les philosophes, l’éthique est la doctrine des principes de la morale pour mener une vie heureuse. […] De nos jours, l’éthique s’est vue réduite à un ensemble de règles à respecter pour ne pas marcher sur les pieds de son voisin…

Le monde de Sophie. Jostan Gaarder – p. 267 – Ed. Seuil 1995

jeudi 31 juillet 2008  -> Lire…

parenthèse estivale

Le tout c’est pas d’y faire, c’est d’y penser ; mais, le difficile, c’est pas d’y penser, c’est d’y faire.
La plaisante sagesse lyonnaise p. 37 Ed. Tixier et Fils Lyon

jeudi 24 juillet 2008  -> Ecrire

investir

Il est bon, de temps en temps, que le hors-champ puisse investir le devant de la scène, devenir vraiment présent à nos consciences et retenir toute notre attention. La période estivale, avec ses ruptures de rythme, ses champs libres, pourrait y être propice.
Françoise Le Corre Editorial Les Etudes Juillet 2008

jeudi 17 juillet 2008  -> Lire…

Coût éthique

Le respect de l’autonomie individuelle doit donc être mis en balance avec le principe de solidarité qui peut éventuellement lui imposer des limites. Il est légitime que la société veuille responsabiliser les usagers de santé, lutter contre le nomadisme médical ou la redondance des examens biologiques. La santé a un coût et la gestion de ce coût n’est pas qu’une question économique ou politique : c’est aussi une question éthique.
CCNE Avis n°104 page 6 – Juin 2008

jeudi 10 juillet 2008  -> Lire…

silence

La santé, c’est le “silence des organes”. On redécouvre son corps quand il cesse d’être harmonieux, agile. La maladie modifie les perceptions. Tout est intensifié, le versant insoutenable de l’être comme celui du plaisir. Les expériences de la vie gagnent en intensité, parce qu’on doit les vivre plus vite entre deux orages.
Claire Marin – Etudes n°4091-2 p 47 2008

jeudi 03 juillet 2008  -> Lire…

privacy

Although a networked PHR would provide significant benefits to consumers, the exchange of health data over an electronic network poses serious concerns. Confidentiality of personal health information is a core American value. There is evidence that Americans support a network for health information exchange — if security and confidentiality safeguards are sufficient.

Framework Consumer Network p.9 by Connecting for Health

jeudi 26 juin 2008  -> Lire…

médecine

Mais, promouvoir une médecine de l’incurable ne doit pas se limiter à l’organisation des soins au sein des seuls services. Entre les établissements et les secteurs institutionnels, les trajectoires de maladie doivent éviter les ruptures et les incohérences, condition indispensable pour déployer des pratiques en adéquation avec la qualité de la vie quotidienne. Là aussi, il faudrait contribuer à reconfigurer les relations entre professionnels, en particulier entre l’hôpital et la médecine de ville, comme ont commencé à le faire, de façon plus ou moins formalisée, certains « réseaux de soins » dans le domaine des maladies chroniques, en gériatrie ou en soins palliatifs.
Jean-Christophe Mino, Marie-odile Frattini, Emmanuel Fournier – Pour une médecine de l’incurable – Revue Études – Juin 2008 – n° 4086