idée-s

Contributions sur les systèmes d’information et le réseautage dans la Santé.
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Contributions sur les systèmes d’information et le réseautage dans la Santé.
publiées sur
https://www.idee-s.info


jeu

jeudi 19 juin 2008  -> Lire…

intelligibilité

De nouvelles occasions importantes s’offrent aux fournisseurs de solutions qui désirent participer à la mise en œuvre du DSE [Dossier de santé électronique].
Les fournisseurs de solutions doivent comprendre que dans le monde du DSE, ils ne se distinguent plus par les données que leurs solutions contiennent, mais bien par l’accès à ces données et l’intelligibilité de leur présentation.
Inforoute Santé du Canada – Dennis Giokas – Mai 2008

jeudi 12 juin 2008  -> Ecrire

régulation

C’est abusivement qu’on désigne par système un ensemble d’éléments juxtaposés. L’introduction d’un mécanisme de régulation n’est imaginable que s’il y a effectivement système, ce qui suppose une règle liant tous les acteurs, en l’occurrence que le financement soit réservé à ceux qui acceptent une discipline collective.

Jean-Claude SEYS – Pour un vrai système de santé – Les Echos 07/01/08 p15

jeudi 05 juin 2008  -> Ecrire

au service

Scan-Art Spiegelman - maus
Je dessine pour rendre visible ce que je ressens. J’ai toujours pensé que le dessin était au service de l’idée, qu’il lui donnait forme. On ne peut pas tricher avec ça.
Citations de Art Spiegelman – Portrait dans Telerama 3047 Juin 2008
Son agence

jeudi 29 mai 2008  -> Ecrire

fascination

Mais la cité numérique est aussi sujette à une fascination de l’immédiateté (c’est le revers de la médaille de la « gestion de la présence ») et à une obsession de la totalité.
Milad Doueihi – La grande conversion numérique – p 151 – Ed. Seuil 2008

jeudi 22 mai 2008  -> Ecrire

rapidité

Mais la rapidité d’une information nuit souvent à son exactitude, à son intégrité, à sa précision. Le destinataire hésite à bon droit. Et, s’il n’a pas le temps de vérifier l’information, il prend sa décision dans des conditions incertaines. C’est ce qui arrive d’ordinaire dans la réalité.
Yves Renouard – Vitesses de transmission – Médium n°15 – Avril 2008

jeudi 15 mai 2008  -> Ecrire

autorité

Il faut se méfier de cette révolution technologique, car elle risque de détruire l’université au profit d’un savoir entièrement virtuel. J’en prends pour indice le fait qu’en préparation à l’éventualité d’une pandémie de grippe aviaire, tous les cours ont été enregistrés pour que les étudiants puissent les suivre chez eux. C’est très bien de garantir la continuité de l’enseignement, mais il me semble que cette université virtuelle réalise un des rêves de Mai 68 : un enseignement sans maître. C’est un rêve dangereux. Mai 68 montre que la relation maître-élève est nécessaire, même si elle est potentiellement oppressive, justement parce que, en tant que relation personnelle, elle ouvre la voie à la contestation. Il est plus facile de contester l’autorité d’un maître que celle d’un ordinateur.
Frédéric Keck – Interview – Libération page IV, 19-20 avril 2008

jeudi 08 mai 2008  -> Ecrire

normative

La santé d’une population est difficilement séparable de sa normalité et le système de santé assure de plus en plus une fonction de police globale. […] On peut considérer que le système de santé produit de la santé à condition de ne pas oublier que cette santé est surtout une intégration normative au système social.
Olivier Razac – La Grande Santé, p.204 – Ed Climats Flammarion 2006

jeudi 01 mai 2008  -> Ecrire

Amalgames

Aujourd’hui, on vit les grands drames par l’intermédiaire de la télé et les effets se répercutent sur les hommes politiques. […] Mais cette fois, les amalgames et les bricolages sont tels que l’on atteint le degré zéro de l’argumentation et de la conviction.
Gérard Noiriel – Débat – p 46 – Télérama 3042 – 30/4/2008

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hospitalité

C’est sans doute ce que traduit également la racine latine du mot hospitalité, hostis, qui signifie à la fois l’hôte (invité et invitant) et l’ennemi. L’hospitalité et l’hostilité ont une racine commune dans la langue. L’hostis, l’hôte, est de ce fait toujours aussi potentiellement un ennemi. Derrida avait inventé un néologisme hosti-pitalité.
[…]La société occidentale, fondée sur l’économie, l’échange, va ainsi s’attacher à organiser les règles de l’hospitalité. Tous les lieux publics qui essaiment en Europe à partir du xvie siècle (églises, hôpitaux) vont commencer à penser les règles de l’hospitalité.
Anne Dufourmantelle – Figures Libres – Les Etudes p526 T408 n°4 Avril 2008

jeudi 24 avril 2008  -> Ecrire

Peur

Dans les années 80-90, le vecteur d’universalisation est plutôt la technique, l’ordinateur, Internet : c’est le moment où les sciences cognitives étudient l’esprit comme une machine à penser. Aujourd’hui, il me semble que la peur est un vecteur d’universalisation, dans le cadre d’une guerre globalisée. Ce n’est pas très réjouissant, car cela produit des fanatismes religieux tout à fait inquiétants et des dispositifs de sécurité potentiellement très répressifs. Mais si la peur est un instrument politique dangereux, c’est un phénomène anthropologique très intéressant, parce qu’elle permet de mettre en rapport des sociétés qui n’ont apparemment rien à voir.
Frédéric Keck – Interview – Libération page IV, 19-20 avril 2008

jeudi 17 avril 2008  -> Ecrire

Abime

La faillite qui la menace [la Secu] n’est pas tant due aux déficits qui, si abyssaux soient-ils, pourraient être considérés comme des sources de créations de richesse et d’emplois. Elle est surtout inscrite dans les dérives d’un système qui laisse les gaspillages se développer sans contrôle et les inégalités se creuser entre les populations les plus fragiles ou les moins bien placées sur le territoire et celles qui savent user et abuser d’une Assurance-maladie dont la solidarité n’est plus qu’un mythe.

Jacques Marseille – Le Point – p 76 – 10/4/2008

jeudi 10 avril 2008  -> Ecrire

Fin

L’éthique de la fin de vie est celle d’une insurrection du sujet contre les pouvoirs qui peuvent chercher à l’enserrer. Elle requiert lucidité et liberté, qui n’est déjà presque plus possible dès qu’on entre dans le rapport de dépendance que crée la maladie ou l’invalidité. C’est l’éthique d’une époque individualiste où les individus veulent trouver en eux-mêmes, dans le principe de leur autonomie et non plus dans des règles générales et abstraites, les conditions d’un sens qui ne veut venir que d’eux-mêmes tout en étant partagé.
François Ewald – Idées et Débats – Les Echos 8/4/2008