jeudi 11 septembre 2008
Les mondes virtuels représentent pour certains de nouvelles occasions de vivre des situations impossibles ou interdites dans la vie réelle. Loin d’être des occupations négligeables, ces formes de jeu suscitent de véritables passions et entrent jusque dans l’idée que l’homme se fait par lui-même. Tout en reculant les frontières de nos vies, elles dessinent cependant les limites d’une libération qui n’a d’issue qu’imaginaire et révèlent le malaise d’une conscience contemporaine incapable de coïncider avec sa propre histoire.
Nathalie Sarthou-Lajus – Etudes n° 4093 p 231 – Sept 2008