idée-s

Contributions sur les systèmes d’information et le réseautage dans la Santé.
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Contributions sur les systèmes d’information et le réseautage dans la Santé.
publiées sur
https://www.idee-s.info


jeu

jeudi 06 janvier 2011  -> Ecrire

aphorisme

Plus la technologie s’améliore, plus le service se détériore…
Jean-Marie PELT – France Inter – 1/1/2011 vers 14h20 – A propos des technologies numériques TNT en pratique selon l’endroit…

jeudi 30 décembre 2010  -> Ecrire

lecture

Que dire de nos nouvelles « prothèses numériques » ? D’abord qu’elles contribuent à développer la pratique de la lecture (et de l’écriture, à travers le courrier électronique et les blogs), puisque leur usage, du moins en matière de communication et d’accès à la connaissance, passe essentiellement par des textes. Ensuite, qu’elles peuvent, si elles sont bien utilisées, favoriser la curiosité et l’initiative, parce qu’elles offrent à la fois la liberté et l’interactivité. Les parents s’inquiètent à juste titre des risques liés à l’Internet – contenus suspects ou addiction aux jeux en ligne. Pourtant, dans l’ensemble, une heure à surfer sur la Toile n’est-elle pas plus positive qu’une heure devant la télévision ?
Favilla – Les Echos 30/12/2010

jeudi 23 décembre 2010  -> Ecrire

Quelle mine ?

Jadis, l’information était rare, sa reproduction coûteuse, son transport hasardeux. L’imprimerie, le télégraphe puis Internet ont complètement changé le jeu.[…]
Après avoir creusé des mines de fer ou de charbon, les hommes vont fouiller d’immenses gisements de données (les Anglo-Saxons parlent de « datamining »). Ils devront développer de nouvelles compétences, travailler avec leur cerveau plus que leurs bras -et c’est là encore une autre révolution. Sans parler de la politique et du pouvoir, en partie fondés sur la détention et la rétention d’informations. Avec ou sans WikiLeaks, nous allons bien vers un monde radicalement nouveau.
Jean-Marc Vittori – Les Echos – 14/12/2010

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Le machin

La santé du langage, c’est aussi la santé de la pensée – sa précision et son efficacité : avec les machins, en revanche, aucune discussion n’est même possible. […] La langue de bois n’est pas non plus une langue en bonne santé ; […] le grec ancien avait un même mot, logos, désignant, tout à la fois, la parole et la raison.
Dans le jardin des mots – page 142 – Jacqueline de Romilly – Ed. de Fallois 2007

jeudi 16 décembre 2010  -> Ecrire

transmettre

Car la « transmission » est absolument névralgique. Et c’est bien ce que nos sociétés ne veulent plus entendre. Pourquoi ? Parce que transmettre suppose toujours une action d’« imposition » de la génération adulte à celle qui va lui succéder. Or, nous voudrions que les enfants apprennent par eux-mêmes, comme des individus autonomes qui construisent leur propre savoir. On ne leur impose donc rien et l’on arrive à des pratiques pédagogiques d’absence de transmission programmée.
Marcel Gauchet – Interview – Figaro – 4/12/2010 –

jeudi 09 décembre 2010  -> Ecrire

dans notre dos

Les anthropologues anglais ont un principe de méthode qu’ils résument par le slogan :  » To learn how to transform ressouces int topics.  » On pourrait le traduire : apprendre à transformer ce qui sert habituellement d’explication en ce qu’il faut au contraire expliquer. J’ai toujours trouvé ce principe excellent. C’est comme si nous possédions dans notre dos tout un ensemble de ressources toute faites qui nous servent à juger, mais souvent à juger trop rapidement, trop automatiquement, par réflexe conditionné. Pour commencer à penser un peu sérieusement, il faut nous efforcer de nous retourner et de saisir ces ressources qui étaient jusque là derrière nous pour les poser devant nous, les dépiauter et voir en quoi elles consistent.
Bruno Latour – Cogitamus – Six lettres sur les humanités scientifiques – p.17 – Ed. La découverte 2010.

jeudi 02 décembre 2010  -> Ecrire

contexte & histoire

page 199 – Naissance de la clinique – Michel Foucault – Ed. PUF 1963
Pour que l’expérience clinique fût possible comme forme de connaissance, il a fallu toute une réorganisation du champ hospitalier, une définition nouvelle du statut du malade dans la société et l’instauration d’un certain rapport entre l’assistance et l’expérience, le secours et le savoir ; on a dû envelopper le malade dans un espace collectif et homogène.

jeudi 25 novembre 2010  -> Ecrire

Attention

[…]nos capacités de concentration et d’attention sont l’objet d’études nouvelles.
Pourquoi un tel intérêt ? Les nouvelles technologies, bien sûr. Leur usage généralisé, omniprésent et parfois immodéré, nous amène à nous interroger sur ce qui peut, malgré les alertes mails, les textos ou les sonneries de portables, rester concentré en nous, capable de mener une tâche intellectuelle sur la durée et de résister à toutes sortes de distractions futiles. Une denrée qui viendrait à se raréfier ?
22 nov. 2010 – Le Figaro – Pascake Senk

jeudi 18 novembre 2010  -> Ecrire

profilage

C’est la face sombre de l’Internet, celle que l’on fait souvent semblant d’ignorer et qui se rappelle à nous avec insistance : l’essentiel de l’économie de la Toile repose sur l’espionnage. En termes policés on appelle cela du profilage marketing, histoire de rappeler que les études de profils de consommateurs et la segmentation sont vieilles comme le monde industriel. Mais il en va de l’Internet comme de la Chine moderne : l’échelle change tout.
[…]
Des données tellement sophistiquées qu’elles permettent aux publicitaires de cibler non plus un site, mais l’individu lui-même, suivi tout au long de son parcours. C’est ce qui fait la fortune de Google ou de de Facebook.
Philippe Escande – Les Echos – 15/11/10

jeudi 11 novembre 2010  -> Ecrire

Histoire

L’histoire, j’ai souvent insisté sur ce point, doit être comprise comme le laboratoire en activité de notre présent et non pas seulement l’éclairage de son arrière-fond.
(page 31 – La contre-démocratie – P. Rosanvallon – Seuil 2006)

jeudi 04 novembre 2010  -> Ecrire

procédure

On retrouve exactement le même schéma dans cette autre forme de normalisation qu’est la procéduralisation. Elle a certes sa raison d’être, tant les humains sont fragiles et faillibles. Mais l’hubris la guette aussi. Cette fois, c’est la dimension relationnelle des rapports médecin-patient qui est touchée. Redoutant les multiples bavures possibles d’une relation intersubjective bourrée d’aléas, sources d’éventuels procès, on substitue à cette dernière un dispositif formalisé, concrétisé en grille comportementale préétablie, prête à remplir par des automates. Peu importe à la limite qu’on soit soigné dans les règles de l’art, au moins on le sera dans les formes.
Dans les deux cas, on parie sur la défiance plutôt que sur la confiance, sur l’irresponsabilité plutôt que sur la responsabilité, sur le vice au lieu de la vertu. …
(source: La médecine en hubris et phronesis – Dominique Folscheid – www.agora.qc.ca – 2005)

jeudi 28 octobre 2010  -> Ecrire

Pensées

Il est un point commun aux pays qui réussissent : la place accordée par les décideurs à l’information, la connaissance et l’anticipation opérationnelle de l’environnement international, ce que nous appelons en France l’intelligence économique, cruciale pour la compétitivité. L’émergence fulgurante de pays encore considérés il y a dix ans comme « en développement » en est une illustration.
Claude Revel – Pensée compétitive – Les Echos.fr – 6/10/2010