jeudi 9 octobre 2008
Coloniser l’espèce, c’est coloniser la mort: c’est le triomphe de l’individualité, sa possibilité infinie. C’est bien pourquoi les perspectives de développement scientifique ne comportent pas seulement une tendance à grignoter progressivement la mort, mais une tendance à révolutionner l’homme dans sa nature même.
Edgar Morin, L’Homme et la mort, Seuil, coll. Points, 2002, p. 348.