jeudi 6 décembre 2012
La prépondérance du raisonnement par cas dans leur discipline permet de comprendre pourquoi les économistes, comme d’autres spécialistes des sciences sociales au demeurant, chérissent profondément le langage de leur paradigme. C’est tout simplement qu’une grande partie de leur activité scientifique consiste à trouver des similitudes pour déterminer les « bonnes » analogies, les plus opérantes. Il est dès lors capital, pour eux, de faciliter l’identification des points de similitude entre les différents cas, et l’usage d’une langue commune sert précisément cet objectif.
Itzhak Gilboa – Les citrons d’Akerlof, ou comment raisonnent les économistes – Décembre 2012