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Chronique hebdomadaire : Quel est le rapport entre vitesse et peur ?

« Cause Commune » de Philippe Aigrain Ed. Fayard. Une réflexion sur « L’information entre bien commun et propriété ». Edité chez Fayard dans la collection Transversale, cet ouvrage permet à Philippe Aigrain de décrypter comment l’information et ses technologies refaçonnent notre univers technique, social et éthique. Parmi les nombreuses questions qu’il soulève, celle de savoir si les informations […]

Ne pas soutenir le soin, c’est ruiner la solidarité qui fonde l’état de droit. La solidarité est l’espace central, le lieu commun entre le soin des individus et le bon gouvernement selon l’état de droit. Nous ne pouvons pas nous reposer politiquement, en termes de régulation collective, sur la compassion, même si c’est un sentiment […]

Ne pas soutenir le soin, c’est ruiner la solidarité

Dans cette approche, on voit que l’écologie ne se réduit pas à la lutte contre la dégradation des ressources ou l’érosion de la biodiversité, mais qu’elle interroge notre manière d’être au monde et notre subjectivité. De même, pour que la transition écologique ne soit pas vécue comme une simple contrainte, un fardeau, il faut que […]

Chronique hebdomadaire : Les formes d’intelligence collective sont très diverses selon les types de communauté et les membres qu’elles réunissent.

[Crawford] invite à une éthique et à une écologie de l’attention, qui l’a considèrent comme notre bien le plus intime, fragile capacité quotidienne à donner du sens à notre vie, mais aussi comme un ressort du civisme (attention à l’autre), un bien commun à préserver, comme le silence, ingrédient essentiel du travail sur soi. Dalibor […]

Si les nouveaux modes de communication permettent sans conteste d’élargir les réseaux de sociabilité, ils s’accompagnent également d’un risque d’appauvrissement de l’échange. Exposer ses problèmes ou son mal de vivre, être à l’écoute, donner des conseils… exigent des modes de communication longs, qui impliquent totalement les protagonistes. Philippe Moati – La société malade de l’hyperconsommation […]

par Vincent Delacroix, Philippe Forest – Leur conversation part d’une colère commune contre l’expression galvaudée “ faire son deuil ”.

“L’attention, bien sûr, est la chose la plus personnelle qui soit : en temps normal, nous sommes responsables de notre aptitude à la concentration, et c’est nous qui choisissons ce à quoi nous souhaitons prêter attention. Mais l’attention est aussi une ressource, comme l’air que nous respirons, ou l’eau que nous buvons. Leur disponibilité généralisée […]

Pourquoi, depuis le début de vos travaux, la question du temps vous a-t-elle autant intéressé ? Le temps m’intéresse d’abord parce que c’est le plus grand mystère. Personne ne l’a jamais compris. L’espace, on le comprend parce qu’il est réversible : on se promène dedans et on revient. Le temps, non. Il n’a qu’une seule […]

[…] Même chose pour la robotisation : quand un nouveau robot est lancé sur le marché, il doit être approuvé par des comités éthiques chargés de certifier qu’il ne fera pas de tort à l’usager, qu’il ne blessera pas d’enfants, etc. Mais que notre monde se robotise à tout-va, avec des conséquences anthropologiques profondes, voilà […]