jeudi 1 février 2007
Un patient n’est pas le même aujourd’hui qu’hier. Il n’est pas non plus une machine qu’on peut réparer en en changeant quelques pièces. […]
La maladie nous semble être quelque chose de très compliqué. Mais, si l’on considère l’organisme dans son entier, la maladie doit être considérée comme une perte de complexité. L’organisme malade perd sa capacité d’autorégulation, réagit de façon plus grossière aux changements extérieurs. La guérison, de son côté, ne consiste pas dans le rétablissement de la situation de départ mais dans la définition d’une nouvelle complexité.
(Extrait de l’interview du Dr Hans Stalder qui a été le patron de la Policlinique de médecine de Genève – Journal Le Temps – 23/1/2007 – http://www.letemps.ch/template/print.asp?article=198661)