jeudi 17 février 2011
Il serait également naïf de croire que le simple jeu de la concurrence suffira. La pression concurrentielle risque de ne pas être assez forte pour obliger des géants comme Facebook ou Google à modifier leurs pratiques pour séduire les internautes. Les start-up sont devenues des géants qui engrangent des dollars en monétisant les informations personnelles. Ils ne lâcheront pas volontairement la main sur des données aussi stratégiques. En défendant l’idée d’un droit à l’oubli numérique – un droit qui permettrait à chaque internaute de faire effacer ses traces – la France est peut-être idéaliste, mais elle a en tout cas le mérite de lancer un véritable débat.
David Barroux – Les Echos 2010/10/14 –