jeudi 21 octobre 2010
Avec l’apparition de l’ordinateur pendant le second conflit mondial, puis le développement foudroyant de la micro-informatique et d’Internet, nous avons effectué une mutation considérable. L’esprit humain est entré dans le champ économique en tant que facteur de production au même titre que la capital ou la force musculaire.
L’information, au sens du message mais aussi de la mise en forme (in formare signifie « donner une forme »), celle de la matière ou de l’énergie, s’étend désormais à tous les aspects de l’activité humaine. Et elle fonctionne en réseau à l’échelle du monde. C’est dans ce cadre désormais que s’organisme la vie économique.
René Passet – Entretien – La crise – Télérama – n° 3171 p. 20 – Octobre 2010