jeudi 14 octobre 2010
On applaudit la société numérique, extraordinaire aiguillon démocratique. On en mesure aussi l’immaturité. Et la violence pour les anonymes peu préparés au choc. Les éclopés du Net sont légion […]
Se dirige-t-on vers une société sans jardins secrets, sans droit à l’erreur, à l’oubli ? Une société qui, de l’enfance à la vieillesse, garderait en mémoire la vie intime de ces citoyens accessible à tous ? Qui permettrait à chacun de dire et de montrer n’importe quoi sur l’autre ? Depuis l’explosion des réseaux sociaux, la question se pose avec acuité.
Emmanuelle Anizon – Enquête Internet, réputation et droit à l’oubli – Telerama n°3169 p.28 Octobre 2010