jeudi 12 août 2010
L’entreprise s’est réfugiée aux deux extrémités du spectre : la conception et le marketing d’un côté, la vente et le contact client de l’autre. Tout ce qui est au milieu, production et logistique, est sous-traité, essentiellement en Chine. […]
L’Amérique, dit-il, y perd non seulement ses emplois, mais aussi ses compétences. La leçon vaut pour l’Europe.
L’entreprise du XXIe siècle doit donc encore trouver son modèle de responsabilité sociale. Car, si les plantureux profits d’aujourd’hui ne sont plus les emplois de demain, il n’est pas sûr qu’en ces temps de crise, les consommateurs et/ou les citoyens supportent longtemps ces comportements de passagers clandestins de la mondialisation.
Philippe Escande – Idées – Les Echos p.8 – 22/7/10