jeudi 15 avril 2010
En écartant les médecins de la gestion des pôles au profit des seuls directeurs, la nouvelle loi détruit, de fait, les rares ponts édifiés entre gestionnaires et soignants. Surtout, souligne Frédéric Pierru [1], l’hôpital ploie sous des injonctions contradictoires : “On lui demande plus de souplesse, de management, de gestion, et on le prive d’autonomie. On l’enjoint d’accepter les règles du libéralisme, et on centralise les pouvoirs.” Ironie de la modernité.
Marie Huret et Julie Joly et… L’Express – 4/02/2010 p. 71
[1]chercheur à l’institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales Paris Dauphine