jeudi 25 mars 2010
Sur Internet, tout est gardé, stocké, et peut ressurgir. Si l’on veut faire du Web un espace de citoyenneté, d’éducation, de débat d’idée, il faut régler cette histoire de droit à l’oubli, arrêter cette atteinte massive à la vie privée. Les citoyens doivent pouvoir être maîtres de leur expression sur Internet, avoir le droit de changer, ça fonctionne aussi sur la base de l’anonymat. On rejoint d’ailleurs la notion de construction d’une société : on ne peut avancer en paix que si l’on organise intelligemment sa mémoire…
Emmanuel Hoog – Interview TGV magazine mars 2010 p.81