jeudi 19 octobre 2006
(Corps transparent, esprit nouveau par Monique Sicard – revue MEDIUM (Régis Debray) n°9 – oct 2006)
On ne peut franchir le seuil d’un cabinet médical sans en ressortir avec une image de son propre corps. Ce corps désormais révélé, par des technologies à évolution rapide, a d’importants effets culturels, autant sur l’image que nous avons de nous-même que sur la nature même de l’acte clinique.
Dans cet article, Monique Sicard, chercheur à l’EHESS, retrace l’Histoire de l’endoscopie moderne depuis les spéculums (début 19éme siècle), le stéthoscope, la radiographie,…Elle constate que « nous assistons à la fin radicale d’une médecine effectuée au chevet du malade, mettant en oeuvre l’écoute et la parole, le toucher comme la vue, le symptôme plus que le signe » et analysant l’incidence culturelle et ontologique de ce phénomène elle s’interroge : le » transparent donc je suis » serait sans conséquences ? A d’autres !
Commentaire by Gilbert — 29 octobre 2006 @ 12:07