jeudi 8 octobre 2009
La spécificité de la dignité humaine, du caractère sacré de l’existence humaine, est d’emblée associée à la vulnérabilité. Aussi l’humanisme bien compris n’a-t-il rien à voir avec un moralisme mou ou béat devant la puissance de l’homme. Il est traversé par des tensions primordiales entre la découverte de soi et la responsabilité de l’autre, entre la liberté et la finitude. Il perçoit d’autant mieux la grandeur de l’homme qu’il se confronte à sa fragilité.
Nathalie Sarthou-Lajus – Editorial – Etudes n°4114 p. 294 – Oct. 2009