jeudi 15 janvier 2009
Si la peinture est chose mentale, écrivait Léonard, c’est qu’elle offre la liberté de devenir visionnaire, au hasard de taches sur un mur ou de nuages dans le ciel, qui deviennent des cheveaux au galop, une baie sur la mer. L’image électrique, elle, nous met en hypnose, nous transforme en de simples conducteurs, les ondes ont isolé nos rétines et notre corps tout entier, nous sommes ce mardi, les victimes venues et à venir.
Luc Lang – 11 septembre mon amour – p. 245 – Ed. Stock 2003