jeudi 5 juillet 2018
À l’image du transhumanisme qui voudrait « augmenter » l’humain et la réalité à proportion de ce dont la perte et le manque irrémédiables sont désormais le signe, « l’art des robots » pourrait après tout n’être qu’une niche spécialisée, une toquade de technolâtres. Difficile pourtant de ne pas y voir l’image d’un destin glaçant comme le métal et désolant comme le silicone : le nôtre.
Cécile Guilbert – L’art des robots – La Croix – 25/04/2018