jeudi 23 février 2017
Sauf si le but de l’influence est de libérer. Il me semble que la devise de tout parent, de tout professeur devrait être « Libérer sans désinsérer ». Ne pas viser à une absurde liberté qui consisterait à avoir une identité hors société, mais faire prendre conscience à l’autre de ses multiples appartenances pour qu’il puisse prendre à leur égard une distance critique. Une telle distance lui permettrait de mieux comprendre les appartenances d’autrui.
Alfred Grosser – Libérer sans désintégrer – La Croix, 20 février 2017