jeudi 1 octobre 2015
Afin de déterminer les mouvements d’opinion, en particulier lors d’une élection, les instituts de sondage ont de plus en plus recours à des algorithmes capables d’analyser les points de vue exprimés sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux. Mais ces programmes sont confrontés à un problème de taille, constate The Washington Post :
ils sont incapables de saisir le second degré. “Le problème vient du fait que le sarcasme est en réalité plutôt sophistiqué, explique le quotidien américain. Dire (ou écrire) l’inverse du message que vous voulez diffuser est
ce que les linguistes nomment un discours implicite : c’est compliqué à repérer, en particulier sur Internet.”
The Washington Post dans Courrier International « Ces algorithmes qui nous gouvernent » p. 46 n°1299 Septembre 2015