jeudi 6 août 2015
Le développement des outils numériques engendre une mutation culturelle qui privilégie l’instantanéité, le réseau et le confort, au détriment de la réflexion, de l’écoute et de l’effort. Leur usage n’a de facile que le mode d’accès ou le mode d’emploi mais l’enjeu n’est pas de savoir les utiliser : il est de les maîtriser, c’est-à-dire de nous maîtriser. L’alternative serait l’esclavage confortable du « meilleur des mondes ».
Thierry Aumonier, La Croix, Août 2015