jeudi 23 décembre 2010
Jadis, l’information était rare, sa reproduction coûteuse, son transport hasardeux. L’imprimerie, le télégraphe puis Internet ont complètement changé le jeu.[…]
Après avoir creusé des mines de fer ou de charbon, les hommes vont fouiller d’immenses gisements de données (les Anglo-Saxons parlent de « datamining »). Ils devront développer de nouvelles compétences, travailler avec leur cerveau plus que leurs bras -et c’est là encore une autre révolution. Sans parler de la politique et du pouvoir, en partie fondés sur la détention et la rétention d’informations. Avec ou sans WikiLeaks, nous allons bien vers un monde radicalement nouveau.
Jean-Marc Vittori – Les Echos – 14/12/2010