idée-s

Contributions sur les systèmes d’information et le réseautage dans la Santé.
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Contributions sur les systèmes d’information et le réseautage dans la Santé.
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jeu

jeudi 04 octobre 2012  -> Ecrire

dépendance

Le premier est notre dépendance – rappelée de façon spectaculaire ce vendredi -à la téléphonie et à l’Internet mobiles. Non seulement celle des particuliers, pour qui entretenir des liens grâce aux outils nomades est une des meilleures manières de surmonter les tensions du quotidien, mais aussi celle des entreprises, pour qui être connectées est devenu primordial, pour l’animation de leurs équipes ou le contrôle de pans entiers de leur activité. Et imaginons l’impact d’un tel incident lorsque le téléphone mobile sera devenu notre premier moyen de paiement…
Arnaud Le Gal – Les Echos – 9/7/2012

jeudi 13 septembre 2012  -> Ecrire

Influence…

Le paradoxe du Web, des réseaux sociaux, de tous les savoirs prétendument disponibles, c’est le risque de voir s’installer peu à peu un fonctionnement semblable à ce que décrivait autrefois… l’astrologie. Notre esprit se trouve envahi, soudain, par des influences venues on ne sait d’où. Notre attention semble happée, d’un coup, par des courants qui la dépassent. Un pas de plus, et nos jugements se désorientent, vite fait, détraqués par des rumeurs volant au firmament des ragots. Cette forme de sidération isole, fragmente et segmente, organise le discontinu.
Roger-Pol Droit 12/09/2012 – Les Echos

jeudi 06 septembre 2012  -> Ecrire

Absurde

La perte de sens joue un rôle très important dans la validation collective d’une décision absurde, car elle autorise chaque acteur à lui donner le sens qu’il veut. Les objectifs incertains permettent à chacun de voir l’objectif qu’il souhaite.
Christian Morel – Les décisions absurdes p.324 – Ed. Folio Gallimard 2002

jeudi 30 août 2012  -> Ecrire

Enfance

La philosophie est affaire d’enfance, tout comme la fascination pour les animaux – non pas qu’elles soient puériles, mais au contraire parce qu’elles sont le sérieux de tout ce qui est à l’état naissant, de tout ce qui inaugure un monde.
Alain Cugno – La libellule et le philosophe – p.15 – Ed. L’iconoclaste – 2011

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Libellule

Tout être vivant s’inscrit dans le monde comme être d’action, de proposition, d’anticipation – on oserait dire d’invention.
Alain Cugno – La libellule et le philosophe – p.140 – Ed. L’iconoclaste – 2011

jeudi 02 août 2012  -> Ecrire

vivante

C’est dans la vitalité de l’ensemble de ses corps intermédiaires qu’une démocratie garde sa santé, dans un équilibre où personne ne l’emporte et où tous peuvent remplir leur tâche. La démocratie est vivante quand elle n’est confisquée par personne.
Equilibres instables de la démocratie, Pierre de Charentenay , page 51, Revue Etudes Juillet 2007.

jeudi 05 juillet 2012  -> Ecrire

Risque

Notre société valorise de moins en moins le risque. En témoigne la difficulté pour les entrepreneurs à trouver de l’argent auprès des banques. Or, sans prise de risque, personne n’avance, ne crée ou n’innove. Le risque n’est ni un bien ni un mal, il est la composante même de ceux qui vont de l’avant.
Olivier Saretta – Enquête – Le grand frisson à la portée de tous – Supplément W – Express n°3181 20/6/2012

jeudi 21 juin 2012  -> Ecrire

information inquiète

Comme l’historienne Ann Blair l’a montré récemment, notre inquiétude contemporaine quant à l’overdose d’informations résonne avec une complainte historique pouvant se résumer à “il y a trop de livres”.
[…]
De la même manière que nous nous inquiétons aujourd’hui de savoir si Google et Wikipédia nous rendent stupides, ces plaintes de nos aïeux du 18e siècle étaient loin d’être uniquement descriptives. En 1702, le juriste et philosophe Christian Thomasius a exprimé quelques-uns des soucis normatifs qui allaient gagner en importance au cours du siècle. Il décrivait l’écriture et le marché du livre comme “une sorte d’épidémie, dont l’Europe est affligée depuis longtemps, et qui risque plus de remplir les entrepôts des libraires que les Bibliothèques. Tout le monde comprendra le sens de cette démangeaison à écrire des livres, qui atteint les gens aujourd’hui.
Xavier de la Porte 18/06/12 Place de la toile

jeudi 07 juin 2012  -> Ecrire

Automatique

Depuis Condorcet, le progrès était conçu comme une loi automatique de l’Histoire. Cette conception est morte. On ne peut pas non plus considérer le progrès comme le wagon tiré par la locomotive techno-économique. Il s’agit de croire au progrès d’une façon nouvelle, non comme une mécanique inévitable mais comme un effort de la volonté et de la conscience. Le progrès a souvent été assimilé à la technique, au développement économique, à la croissance, dans une conception quantitative des réalités humaines. Face à la crise de la croissance, aux nuisances et catastrophes engendrées par le développement techno-scientifique ou aux excès du consumérisme, ne faut-il pas rompre avec le mythe de la croissance à l’infini ?
Edgar Morin – http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/04/

jeudi 24 mai 2012  -> Ecrire

Voyage

Narration et marche, c’est la même chose. Si on aperçoit la lune sortir d’une colline alors qu’on est en train de marcher, on décrira mieux la scène que si on est l’arrêt.
Paolo Rumiz – Télérama n°3254 p.8 – mai 2012

jeudi 03 mai 2012  -> Ecrire

Défi

(dans le courrier des lecteurs de Télérama du 23 Août 2006)
“La plus grande provocation, aujourd’hui, est celle qui consiste à faire réfléchir. »

jeudi 26 avril 2012  -> Ecrire

Exploitation

Pourquoi les gens utilisent-ils un réseau social volontairement alors qu’ils fuient autant que possible le travail à l’usine ? Il y a deux raisons principales.
1. Le travail à l’usine est aliénant, il ôte aux travailleurs leurs facultés créatives. Les réseaux sociaux encouragent un degré plus haut de créativité personnelle.
2. Les usagers des réseaux sociaux ne sont pas seulement des producteurs, ils sont aussi des consommateurs. En tant que tels, il y a des bénéfices directs et évidents à l’usage d’un réseau social, à la différence de l’inconfort du travail en usine qui n’est que partiellement et indirectement compensé par un salaire. Ces bénéfices à l’usage d’un réseau social sont en grande partie immatériels, il s’agit de tisser et maintenir des relations sociales, de cultiver des goûts et d’en faire part, de montrer que l’on est là, qu’on appartient à la masse. C’est ce que les sociologues appellent du capital social, symbolique et culturel.
Place de la toile : lecture de la semaine par Xavier de la Porte – source P.J. REY 14/4/2012